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Dans les épisodes précédents: 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6

Bon la preview de l’épisode précédent n’a pas menti: après deux épisodes très cools et très enthousiasmants, devinez qui débarque avec ces gros sabots ? Eh oui, c’est monsieur FILLER A LA CON ! Il est très méchant, il est équipé de sa veste marron, de ses lunettes de type bien élevé, et il se prépare à vous barber sévère pendant vingt minutes.

Par conséquent, cet article a l’inconvénient de ne pas être très amusant.

To Aru Kagaku no Railgun S // Studio JC Staff // Début en avril 2013 // Prévu pour 26 épisodes // Réalisateur: Tatsuyuki Nagai (Ano Natsu de Matteru, Ano Hana, To Aru Kagaku no Railgun, The Idolmaster Xenoglossia)

BIEN: L’intro (et Kuroko n’a pas retrouvé son peigne <3.)

Pour résumer, de cet épisode vous pouvez mater ce qui se passe avant l’opening, ce qui se passe après l’ending, et vous arrêter là. L’intro est incroyablement cool puisqu’elle montre Misaka en train de péter des labos à distance, rien qu’en les hackant. Bon, je suis très soucieux des conditions de travail des scientifiques sur place qui semblent bosser jusqu’a des heures pas possibles et qui risquent en plus de se faire péter des trucs à la gueule, mais eh, ils sont sans doute très bien payés pour ça.

Ca explique sans doute pourquoi Academy City est une ville sans adultes: ils doivent bosser 18 heures par jours dans leur labo, et dorment le reste du temps. Academy City, la ville dortoir ultime. Jamais le libéralisme n’est allé aussi loin. Railgun est si politique.

Je tente de meubler, ça ne se voit pas ?

PAS BIEN: La couleur bizarre de cette scène

Bon déjà l’épisode commence mal puisqu’il est globalement moche. Les personnages connaissent le temps de certaines scènes un étrange changement de style ou leurs traits semblent devenir soudainement incertains et leurs couleurs plus baveuses qu’a l’accoutumée. C’est le cas par exemple de la scène liée au screen situé en haut de ce paragraphe ou Misaka et Kuroko ne semblent pas avoir des bras très solides, et où elles ne ressemblent pas à comment elles sont habituellement dessinées, ce qui paraît extrêmement déstabilisant. Je jurerais que c’est pas la première fois cette saison, en plus.

Et puis oui, elles sont à l’ombre toutes les deux, mais leurs couleurs sont vraiment bizarres.

Ca manque de magnésium tout ça.

PAS BIEN: NON. NON. PUTAIN. NON.

J’étais content qu’il disparaisse lors de l’article précédent mais non, va te faire enculer me dit JC Staff. Le retour du running gag pas drôle de Saten qui regarde sous la jupe d’Uiharu, Uiharu qui capte pas, Saten qui fait une blague salace, et Uiharu qui est gênée.

C’est mort dès la première fois alors pourquoi nous imposer une quinzième, seizième, dix-septième fois ? JC Staff veut nous forcer à organiser des jeux à boire ? Aucune idée. Le pire c’est que le « gag » serait peut-être au moins un peu drôle si, par exemple, Saten faisait juste que mater sans rien dire. On aurait un léger suspens de l’attente du jour où Uiharu s’en rendrait compte.

En attendant, honte sur plusieurs générations, tout ça.

BIEN: Minori a des parents responsables

« Ils ont décidés de partir de la ville é___è. »

OUF PUTAIN ENFIN DES MECS QUI SE SONT RENDUS COMPTE QU’ELEVER UN GOSSE A ACADEMY CITY C’ETAIT PAS L’IDÉE DU SIÈCLE.

Et la fille s’appelle Minori.

YEAH.

SUPER PAS BIEN: Tout l’épisode, en fait, hein

Je vais pas vous mentir, vers 13 minutes, j’en ai eu ras le cul, j’ai maté l’épisode comme je mate d’habitude mes pornos: en avançant rapidement avec la barre d’avance rapide et en me fixant uniquement si ce que je voyais me convenait. Cet épisode était chiant comme la mort. Mais d’un niveau du type « chiant comme certains fillers de la première saison », ce qui est ultra chiant. Pas Texhnolyze-chiant mais pas loin. Quoique, Texhnolyze ça faisait réfléchir. Là c’est juste quatre filles qui cherchent une carte pour faire plaisir à une gosse, où rien n’avance, où rien n’est développé, où rien n’est nouveau (Kuroko tient à Misaka ? AH BAH THANKS), où même les personnages les plus insupportables tapent l’incruste (la fille à binocles de Judgement mais nonononon.)

A la limite que ça serve de transition entre deux arcs, eh, pourquoi pas, ça permet de respirer.

Mais putain, là on est en plein milieu de l’arc. Nous ce qu’on veut c’est pas savoir comment Kuroko, Uiharu et Saten vivent l’absence de Misaki, nous on veut juste savoir pourquoi Misaka est absente et comment elle botte des culs par la force du tonnerre. PUTAIN C’EST PAS DUR QUOI.

C’est comme si dans Bleach, au milieu de l’épisode Soul Society, au moment même ou Ichigo s’entraîne pour choper son bankai et que pour combler Ichimaru et Hitsugaya se tapent la gueule, on aurait eu à la place de la suite tant attendue un épisode ou Urahara, les gamins de sa boutique et les soeurs d’Ichigo s’amusaient à devenir des sentais ou une connerie comme ça.

EH MAIS ATTENDEZ.

Bref, j’ai rien à dire sur les 12mn. Même pas de vannes, rien. C’EST LE ZERO.

BIEN: Le Stinger

Je rappelle que le « Stinger » est un terme qui désigne ce qui est planqué à la fin d’un générique de fin. Comme dans Pamela Rose par exemple, ou on découvre à la fin du générique que Kad Merad portait une perruque pendant tout le film.

Donc là bref, on a Misaka avec son look de super destructrice qui détruit tout une base, les super scientifiques blasés qui continuent à se chier dessus, et c’est cool. HEUREUX DE VOIR QUE CET EPISODE A SERVI A QUELQUE CHOSE PENDANT DEUX MINUTES.

Même si je vous parie que l’épisode 8 commencera avec une réutilisation du Stinger.

BIEN: La semaine prochaine, une blonde sexy a BERÊT <333

 

 

CONCLUSION DE L’EPISODE: 4/20

Cette semaine, vous avez le droit de vous remater l’épisode de la semaine dernière