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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Bla bla bla… billets précédents : Yama no Susume 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8.
C’est le moment des confessions et autres excuses. En théorie cet article aurait dû paraître avant mercredi dernier, c’est à dire avant la sortie de l’épisode 10. Seulement, j’ai déjà du mal à bosser de façon régulière, alors vu mon manque de motivation dans le cas présent…
Pour résumer :
1/ La série ne me passionne guère.
2/ Je commence à comprendre qu’écrire des articles hebdomadaires sur des épisodes de 3 minutes n’était peut-être pas une si bonne idée.
Mais bon, l’épisode précédent était assez sympa et celui-ci est sa suite directe. Avec un peu de chance, ça sera potable.
Yama no Susume // Studio 8bits // Débuté en janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes (de 3 minutes 30) // Réalisateur : Yuusuke Yamamoto
Zoup, on reprend à peu près là où on avait abandonné nos deux amies la semaine dernière (enfin il y a deux semaines, vu que je suis en décalage par rapport aux sorties d’épisodes), c’est à dire en pleine randonnée sur le mont Takao (ça fait combien de fois que j’écris ce nom sur ce blog ?).
A ce stade, Aoi n’a toujours pas réussi à donner à son amie Hinata l’espèce de porte-clé écureuil acheté dans l’épisode précédent. Et évidemment, comme l’ascension continue et qu’elle se retrouve à découvrir toujours plus de merveilles et visiter toujours plus de lieux étonnants, ce fameux cadeau lui sort un peu de la tête.
Bref, leurs tribulations les amènent devant temples, autels, statues sacrées et autres « lieux de pouvoir » aux propriétés et vertus intéressantes.
Et puis soudain, devant elles, des montagnes à perte de vue. Les voilà au sommet.
Le temps de se rendre compte que de là, on peut voir le mont Fuji au loin, les deux lycéennes décident de faire une pause et de manger un bon coup avant de repartir (tout cela est palpitant n’est-ce pas ?)
Je ne ferai pas de commentaire sur la beauté du panorama, les décors, tout ça. Je m’en lasse un peu au bout d’un moment (non, ce texte n’est pas là uniquement dans le but de faire du remplissage entre deux images).
Enfin ! Il lui aura fallu du temps pour s’en débarrasser, de ce fichu cadeau. Et puis le coup du « je te tends ça, sans te regarder, et je sors une phrase pour te montrer que c’est plus par obligation que je l’ai acheté », ça fait vraiment tsundere.
Bon, la principale préoccupation d’Aoi n’a plus lieu d’être, le repas est fini, il est donc temps d’amorcer la descente et de rentrer chez soi.
Forcément, une telle déclaration va alimenter les fantasmes de la pas-très courageuse Aoi, qui s’imagine déjà dans les pires situations possibles.
Il y a beaucoup d’ours au Japon ? Je crois me souvenir qu’il y en a à Hokkaido, mais dans cet anime, cet animal est limite présenté comme la terreur du montagnard. Je ne crois pourtant pas qu’on en croise à chaque coin de rue ou sur chaque montagne. Surtout que le mont Takao n’a pas l’air d’être une montagne purement sauvage, ni le genre d’endroit où l’on peut trouver de telles bestioles.
Du reste, comme à l’accoutumée, la réaction d’Aoi n’est qu’à peine dans l’exagération. L’animation japonaise, miroir de la réalité.
En tout cas, après cette parenthèses fantasmagorique en mode monologue interne, nos deux amies repartent sur un sentier tout ce qu’il y a de plus décent et (sans surprise) assez éloigné de ce que craignais Aoi.
C’est marrant, la première fois que j’ai entendu parler de la coutume impliquant que deux personnes se croisant en montagne doivent se saluer, c’était dans One Piece 15 ou 16. Ce n’est plus tout à fait récent. A l’époque, je croyais que c’était un délire d’Oda avec son ours montagnard. Ça semble basé sur des faits réels finalement.
En poursuivant leur route Aoi et Hinata vont faire une rencontre qui, à n’en pas douter, va chambouler totalement le cours de la série. Un OURS… (oh, wait !!)
Bon ok, c’est pas un ours. Dommage, j’aurais voulu un peu de sang et d’action pour changer.
Par contre, à défaut d’animal sauvage, on a le droit au quatrième personnage présent sur les visuels officiels de la série (pas trop tôt, à 3 épisodes et demi de la fin, ai-je envie de dire).
Et ça n’a pas l’air d’aller bien fort pour elle. Lorsqu’Hinata lui demande si tout va bien, voilà que la petite se met à pleurer. Elle a un problème, et non des moindres : la semelle d’une de ses chaussures est complètement décollée (ce qui n’est pas très agréable pour marcher, j’en convient).
Heureusement, nos deux amis ont du cœur et ne supportent pas de voir pleurer une loli en détresse. Hinata vide son sac par terre afin de trouver de quoi aider la jeune fille. Et notre McGyver en herbe entreprend une réparation sommaire à l’aide d’un rouleau de ficelle.
Oui, au lieu d’être dégoutée que sa chaussure soit fusillée, la gamine s’extasie devant la réparation de fortune faite par Hinata… Je crois que je n’ai définitivement pas les mêmes valeurs que les personnages de cet anime.
En tout cas, fini de pleurer, la voilà toute fringante, prête à repartir. Ce qu’elle fait après avoir remercié ses sauveuses (maintenant, en cas d’attaque d’ours, elle aura moins de problème pour prendre la fuite).
Bon, je retire ce que j’ai dit, elle n’ira pas bien loin celle là. Si les trois filles se font attaquer par des bêtes sauvages, elle sera la première à y passer.
D’ailleurs, c’est sûrement pour ça qu’Aoi et Hinata décide de prendre la petite avec elles pour le chemin du retour (mieux vaut avoir quelqu’un pour servir d’appât à ours).
Petite séquence de présentation, la jeune fille s’appelle Kokona et elle est en deuxième année de collège (notre 4e, si je ne m’abuse). Elle a donc deux ans de moins que nos héroïnes préférées.
La conversation nous apprend également que si elle est venue jusqu’ici en solo, c’était pour voir des écureuils volants nains, mais que jusque là, ses recherches se sont révélées infructueuses.
Aoi et Hinata décident alors d’enfoncer le clou bien profondément. La première explique à la jeune ingénue que les écureuils volants du mont Takao sont des animaux principalement nocturnes. La deuxième ajoute que ces écureuils ne sont, par ailleurs, pas nains mais, au contraire, d’un fort beau gabarit.
J’aimerai bien que l’anime passe en mode OAD de Joshiraku et que le personnage reste bloqué avec cette tête et ce fond en permanence derrière elle. Ça serait cool.
Mais on verra ça plus tard, c’est à dire lors du prochain épisode, car c’est maintenant l’heure du générique de fin.
En tout cas, Aoi se montre assez « cynique » pour changer. Au départ, elle (dans ses pensées) déclare trouver la fille mignonne et plus la fin de l’épisode avance, elle plus elle la trouve incroyablement boulette et chiante, jusqu’à la situation finale où elle déclare qu’elles ne son pas sorties de l’auberge si elles doivent se coltiner cette gamine (eh ! je n’invente rien dans mes légendes, enfin presque rien).
Bilan de l’épisode
Les plus
– Si on oublie son passage (court certes), en mode tsundere, Hinata s’est révélée plutôt intéressante / amusante durant la fin de l’épisode.
– Oui, c’est mignon…
– Enfin la 4e fille.
Les moins
– La petite nouvelle est une fille maladroite. Un genre qui peut être sympa, mais aussi super relou. Bah, de toute façon, elle ne sera pas développée. Grosso modo, elle va être chiante.
Je commence à ne plus avoir d’idées pour remplir mes « plus » et mes « moins » en fin d’article. J’ai un peu l’impression de toujours dire la même chose, ou d’avoir envie de toujours dire la même chose.
En soi, cet épisode n’était pas mauvais, comme le précédent. Même si, comme d’habitude, il convient de relativiser. Les meilleurs épisodes de cette série restent, à mon humble avis, d’un niveau très moyen.
Ceci dit, j’ai fait le test tout à l’heure : se poser devant un épisode de Yama no Susume avec un chocolat chaud à portée de main est plutôt agréable. Finalement, c’est tout ce que je demande à cet anime, et quand je ne m’énerve pas devant (comme devant les épisodes 4 à 7), j’arrive à trouver ça plutôt relaxant.
La question que je me pose maintenant, c’est de savoir si, à part dans le prochain épisode, qui sera vraisemblablement la suite de celui-ci, Kokona servira à quelque chose. Je n’oublie pas le triste sort réservé à Kaede : à peine (mal) introduite qu’elle avait déjà disparue.
Vont-ils nous sortir les quatre personnages en même temps dans les deux derniers épisodes ? Ou bien vont-ils finir la série en la coulant complètement avec des épisodes inutiles, inintéressants et nuls à chier ?
J’apprécierai globalement que les images de communication de la série ne soient pas que du flan et qu’on voit effectivement les quatre filles ensemble dans les derniers épisodes. Mais en même temps, j’ai un peu du mal à y croire, bizarrement.
Allez, je regarde l’épisode 10 et je reviens (enfin peut-être). La fin est proche.