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Petite précision : le titre de ce billet n’a rien à voir avec le contenu de cet épisode mais témoigne simplement d’un manque d’imagination de ma part.
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[avatar user= »Nock » size= »original » align= »left »]Comme d’habitude, je signale qu’il existe des billets portant sur les épisodes précédents : Yama no Susume 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7.
Pour résumer de façon synthétique, le premier épisode m’a semblé vaguement sympa, le suivant était moyen, le 3e m’a redonné espoir. Et puis vinrent les suivants qui m’ont fait passer par à peu près toutes les phases du deuil en réussissant à être tous aussi chiant et inintéressants les uns que les autres.
Mais c’était sans compter sur ma ténacité : je compte bien regarder jusqu’au bout. Et pour me faciliter la tâche, l’épisode du jour devrait (enfin) nous présenter une sortie en montagne.
Yama no Susume // Studio 8bits // Débuté en janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes (de 3 minutes 30) // Réalisateur : Yuusuke Yamamoto
Précédemment, les deux jeunes filles servant de personnages principaux à la série on été traversées par la folle idée de se faire une petite sortie en montagne.
Il leur a alors fallu un épisode entier pour décider de leur objectif. Une montagne, certes, mais laquelle ? Puis finalement, elles ont choisi le mont Takao (cf. les articles précédents pour de plus amples détails et une description de la-dite montagne).
Un second épisode a été consacré à un autre problème de taille : le choix d’un sac à dos pour Aoi.
Mais cette fois, c’est la bonne et il est temps pour nos deux jeunes amies de s’attaquer enfin à cette ***ain de montagne.
Et on les retrouve donc pour ce début d’épisode à bord d’un train qui marque vraisemblablement un arrêt non loin du mont Takao.
Comme dans un épisode précédent (le 3 sûrement), on remarque qu’Aoi n’a pas l’air très habituée à se lever tôt les jours de congés.
Hinata, au sommet de sa forme comme d’habitude, tente de la tirer de sa léthargie afin qu’elle puisse elle aussi profiter du paysage (s’est toujours super agréable de se faire réveiller pour de telles futilités).
Non, l’animation japonaise ne fait jamais dans l’excès. Je suis moi même en état d’admiration béate dès que je vois une montagne et je saute toujours en criant « C’est la mer ! » lorsque j’arive à la plage.
On devrait faire une émission de télé baptisée « Une journée dans la peau d’un personnage d’anime / de manga » histoire de voir les réactions qu’auraient les gens devant une personne se comportant comme une héroïne de K-On!, mais dans la vie de tous les jours.
A n’en pas douter, la vision d’une bonne vieille montagne à différents effets : elle réchauffe le cœur, donne lieu à des moments de pure extase et a des vertus énergétiques. Rien de mieux pour se réveiller et rester en forme.
Et c’est donc une Aoi particulièrement échauffée qui est désormais prête à partir à l’aventure.
En fait, c’est un comportement assez vénal : elle n’en n’a rien à foutre de cette montagne : ce qui l’intéresse, ce sont tous les sanctuaires et autres joyeusetés religieuses qui sont censés exaucer les vœux, apporter bonheur, fortune, prospérité, permettre de rencontrer l’âme-sœur, guérir le cancer etc.
Et pour les feignasses, il y a même un train qui peux mener directement au sommet. Et par pure formalité, Hinata demande à Aoi si elle veut l’emprunter (où est passée la passion, la volonté de gravir les plus hauts sommets, d’affronter des ours à mains nues ?)
Et on en remet une petite couche, histoire de rappeler aux spectateurs négligeants qu’Aoi est atteinte de vertige. Mais on rajoute un écureuil volant, parce que c’est mignon…
Et donc, terrorisée à l’idée que le petit train soit en fait un téléphérique, Aoi décline gentiment la proposition de son amie. Surprenant.
La marche est donc le seul moyen d’atteindre le sommet. Et ça tombe bien Aoi est plus que motivée (au cas où vous ne l’auriez pas encore compris).
Et la voilà partie comme une flèche.
Elle est en train de faire une grave erreur. Quand on s’attaque un peu trop vigoureusement à une longue montée, on fini toujours par le regretter.
C’est comme quand on monte un escalier en courant et en prenant les marches 2 par 2. Rendu au cinquième étage on commence à se rendre compte que ce n’était pas forcément très malin…
Qu’est-ce que je disais… C’est typique des personnes qui n’ont pas l’habitude de marcher / faire du sport (hein, non, je ne parle pas de moi).
« Qui veut voyager loin ménage sa monture » disaient les anciens et sur ce coup là, ils ne se sont pas trop trompés (un peu plus sur les voitures volantes prévues pour la fin du XXe siècle, mais c’est un autre sujet).
Non, vous ne rêvez pas, Hinata est bien en train d’offrir (gratuitement) des dango à Aoi. La montagne agit sûrement sur son comportement. Je ne vois pas d’autres explications.
Les deux filles font donc une pause collation et en profitent pour admirer le paysage s’étendant devant elles.
J’ai envie de dire que je l’ai attendu ce plan. Dommage qu’il soit loin de suffire pour me faire oublier les épisodes précédents…
Mode narration :
Les deux amies s’arrêtent à la boutique de souvenir du mont Takao (située à mi-parcours d’un des chemins menant au sommet ? N’aurait-il pas été plus logique de la foutre directement au sommet ?) et Aoi tombe en fascination devant des babioles à l’effigie des écurueils volants censés vivre dans les parages.
Finalement, elle décide d’en acheter un pour l’offrir à Hinata, en remerciement pour les dango, les conseils et tout ce qu’elle a fait pour elle…
Et les voilà reparties.
Et maintenant, Aoi se demande comment elle est censée donner ce modeste présent à son amie. Quand celle-ci lui demande ce qu’elle a acheté à la boutique, elle s’empresse de le cacher derrière son dos (cf. image précédente) et de prétexter qu’il s’agit d’un cadeau pour sa mère.
Et pendant la minute qu’il reste d’épisode, Aoi n’aura de cesse de se demander comment faire pour offrir ce bidule en forme d’écureuil. Parce qu’Aoi a des préoccupations plutôt intéressantes, comme on a pu s’en rendre compte depuis maintenant 8 épisodes.
Allez savoir pourquoi, j’ai trouvé ce passage où les deux filles caressent / frottent vigoureusement cette statut en forme de poulpe / pieuvre / créature tentaculaire assez fun. Je crois que c’est dû à la tête super réjouie d’Hinata (quoi que la tronche d’Aoi est plutôt sympa aussi).
Enfin bref, pendant qu’elle s’amusent avec cette statut aux propriétés magiques intéressantes (soin des problèmes de stérilité, des troubles de l’érection etc.)
En résumé, tout au long du chemin menant au sommet, Aoi va essayer de trouver un moment pour offrir cette sal***rie de cadeau à Hinata. Malheureusement pour elle, son attention va sans cesse être détournée par toutes les merveilles qu’elles rencontreront le log de la route.
Tout ça pour qu’à la fin, elle ne soit pas plus avancé et ne se soit toujours pas débarrassée de ce cadeau. D’ailleurs, elle s’en voudra.
(Bonne question)
Sur cette énième remise en question, l’épisode prend fin. Et pour la première fois, l’histoire n’est pas finie à la fin de l’épisode et promet donc que l’épisode suivant sera la suite directe de celui-ci.
En attendant place à l’ending.
Bilan de l’épisode
Les plus :
– Eh ! C’était mieux que les précédents (pas bien difficile, je vous l’accorde).
– C’était même globalement pas trop dégueulasse. En tout cas, ça correspondais à ce que je demande de cette série.
– Le retour des jolis paysages et musiques (même si c’est très / trop bref).
Les moins :
– Ne nous mentons pas : il n’y a pas non plus de quoi hurler de joie. L’épisode est aussi sympa que le 3e, ce qui ne veut pas dire qu’il est bon.
– Toujours cette grande futilité (en même temps, je n’attends plus grand chose de cette série).
Bon, globalement je suis assez satisfait de l’épisode du jour. Je l’aurais cependant sûrement d’avantage apprécié si je n’avais pas eu à supporter 3 épisodes inutiles auparavant.
Mais ça y est, après nous avoir fait miroiter une ascension pendant deux épisodes, les deux jeunes filles se sont enfin sorti les doigts du ***. Pas trop tôt ai-je envie de dire.
Dire qu’à une époque, mon seul vrai gros problème avec la série, c’était que je ne supportais pas Hinata. Je relativise maintenant. D’ailleurs, je trouve le personnage moins chiant depuis quelques épisodes.
Je pense aussi avoir assez de recul désormais pour affirmer que le choix d’un format aussi court que 3 minutes par épisode relève un peu du gâchis. D’un côté, on a des épisodes chiants qui ne sont remplis que d’éléments inutiles et de l’autre, de meilleurs épisodes qui paraissent trop courts.
Ah ! Au risque de me répéter, je vais signaler que ce n’est pas parce que j’ai trouvé cet épisode et le 3e meilleurs que les autres que je les considèrent comme bons. Leur note sur 20 oscillerait entre le 9 et le 12. Entre le « moyen » et le « peut mieux faire » quoi.
L’épisode 9, quant à lui devrait rester dans la lignée du 8 s’il s’agit bel et bien d’une « suite ». Je verrais ça demain… Bonne nuit.