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Dans les épisodes précédents: Épisodes 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9
Contexte de l’article: cette nuit c’était une Nocturne Epitanime ou j’étais présent avec Thalie pour animer la soirée des 3 ans de l’association. Animer ça épuise, ne pas dormir aussi et, ça tombe bien, j’ai dormi genre quatre heures parce que je devais ensuite retourner à Epitanime dans l’après-midi pour une réunion d’associations pour préparer la grande convention de fin mai. Là je viens de rentrer, j’ai de la formule 1 à regarder (et je me suis fait spoiler le vainqueur comme un con en lisant le Monde.fr) et j’ai cet épisode à chroniquer.
La bonne nouvelle c’est que cet épisode est giga RICHE EN TRUCS PROMPTS A COMMENTER ET VANNER.
La mauvaise nouvelle c’est que j’ai l’impression que je m’observe moi même et que je dirige pas directement mon corps.
MAIS CA DEVRAIT ALLER.
Sasami-san@Ganbaranai // Studio SHAFT // Débuté en Janvier 2013 // Prévu pour 12 épisodes // Réalisateur: Akiyuki Shinbo (Puella Magi Madoka Magica, Bakemonogatari, Sayonara Zetsubou Sensei)
ALERTE QUALITÉ: FUTANARI.
FUTANARI.
LA PRESIDENTE DU CONSEIL EST UNE FUTANARI.
Déjà que dans l’épisode précédent j’étais assez intéressé par son design « chargé mais plutôt cool » mais maintenant que je sais que mademoiselle a un pénis « qui pousse », mon attention est intégralement captée. Le screen si dessus montre bien qu’elle a une poitrine donc on a pas affaire à un trap mais bien une fille qui a juste un pénis qui pousse « parfois. » Donc ça veut dire que « parfois » elle a pas de pénis mais tout l’appareil normal.
Bref je vous parle technique parce que je suis un expert sur le sujet après des longues études riches et plaisantes mais on a donc affaire à une « vraie » futanari. C’est à dire présence de l’appareil génital féminin + pénis. Ce qui est le combo optimal.
Donc voilà, le futanari a enfin son personnage phare dans le monde de l’animation japonaise non porno. C’est un grand jour pour le futanari.
MOINS BIEN: Pourquoi on sait pas pourquoi Sasami mate ?
Voilà, l’épisode ne cherche pas à savoir: pourquoi Sasami mate la présidente du conseil a la piscine ? C’est IMPORTANT de savoir. Surtout que comme l’épisode va tendre à nous le prouver, il est vraisemblable que Sasami semble s’éloigner de plus en plus de la route sale et boueuse de l’inceste pour la route vertueuse du yuri.
BIEN: Damn les deux personnages étaient dans l’opening depuis le début
Détail qui saute aux yeux en rematant l’opening: la coupe de cheveux de la présidente du conseil et les neuf queues de la maid écureuil apparaissent une demi-seconde dans celui-ci. C’est plutôt cool de redécouvrir ce genre de trucs au fur et à mesure. Les bons génériques sont ceux qui arrivent à grandir en même temps que le visionnage de la série. Donc c’est un bon point et Alteration commence vraiment à devenir un générique qui me botte super bien.
PAS BIEN: Les sans-visages
Ralala je sais que Shaft le fait exprès et pas juste parce qu’ils sont flemmards, mais je reste pas super fan de l’idée de ne pas donner de visage aux élèves figurants. Ca donne un aspect glauque à cette école pourtant autrement très jolie et soignée.
J’imagine que c’est une question de goûts.
BIEN: En trois minutes, Kagami a plus de texte que dans l’épisode précédent (et Sasami veut se taper Kagami :3 ?)
Yeaaaah Kagami is back, bitches.
Ce qui est cool c’est qu’en trois minutes elle et Sasami arrivent à totalement faire germer les graines d’une éventuelle relation poussée entre elles. Ca reste très léger et très fun mais c’est toujours quelque chose qu’en tant que garçon un peu obsédé je sais apprécier à sa juste valeur.
BIEN: LES MECS QUI MATENT EN FANTASMANT UN COUPLE LESBIEN
Ahhh. Dans pas mal de shojos et séries quelconques, on a souvent le gag de deux mecs qui sont super bros et super proches, et quelques filles qui regardent ça avec des étoiles dans les yeux en faisant des petits kyaaa de bonheur parce que les fujoshis sont souvent limitées à ça dans la plupart des séries d’animation.
Alors quel petit bonheur de voir que quand Kagami et Sasami se donnent la béquée et se donnent des petits mots doux, on puisse voir des mecs qui ont les étoiles dans les yeux en faisant des petits kyaaa de bonheur. Un peu d’inversion des rôles <3.
(et parce que c’est aussi très vrai. On a tous une petite tendance à idéaliser et fantasmer les couples lesbiens de notre entourage.)
(Si, évidemment, on a des couples lesbiens dans notre entourage.)
(Ce qui, si vous vivez hors de Paris ou d’une ville de plus de 100 000 habitants, est compliqué.)
SUPER BIEN: LES FILLES QUI MATENT EN FANTASMANT UN COUPLE LESBIEN
Bon ça par contre c’est un classique mais c’est toujours rigolo :’D.
BIEN: Ce plan, once again
Pas grand chose à rajouter, je tiens à mentionner à chaque fois que je le vois que je kiffe ce plan.
PAS BIEN: La parodie de tsundere c’est aussi relou qu’une vraie tsundere
Oui voilà, saississez le message messieurs les créateurs et écrivains. Le « ce n’est pas comme si je vous appréciais, bande d’idiot » est une phrase qui est passée en cinq ans du statut de cliché à celui de Dead Horse. Ce n’est plus drôle, ce n’est plus pertinent et c’est juste fainéant de résumer un personnage à cette phrase et à ce caractère parce que merde, on a vu des animes avec Kugimiya Rie et on a pas forcément envie de relancer l’expérience.
BIEN: ZETSUBOUSHITA
Référence à Sayonara Zetsubou Sensei ultra explicite.
Yay !
BIEN: Non vraiment, je pense que c’est la bonne occasion de rappeler que c’est le style graphique unique à la chambre de Sasami déchire.
BIEN: Non mais faut arrêter de parler à ma queue là
Cette invocation d’échange de corps et de sentiments qui implique à l’invocatrice d’embrasser délicatement le front de sa cobaye, après une animation un peu sensuelle.
Huhuhuhuhuhu.
PAS BIEN: Ah non c’est bon j’ai débandé de toute façon
Et ce connard de frère qui débarque et qui passe de son harcèlement sexuel habituel à carrément une sorte de tentative de viol assorties de menaces bizarres.
C’est juste relou.
Dans les épisodes précédents on apprenait que ce caractère gros lourdingue et harceleur du frère était un moyen pour lui d’éviter que Sasami déprime trop de s’être barrée du temple, la logique (de merde) voulant qu’en étant lourd et pénible, il allait éviter à Sasami de trop se prendre la tête avec cette histoire. A la limite ok. C’est vraiment n’importe quoi mais à la limite y’a un début de justification.
Mais là bon, elle est plus déprimée c’est bon.
Alors pourquoi il continue les insinuations crades et les volontés explicites de lui bouffer la chatte.
C’est nul.
C’est dégueulasse.
C’est insupportable.
Je met un carton jaune. Au prochain coup, c’est carton route et je skippe les scènes ou ce trisomique apparaît en compagnie de sa soeur.
BIEN: ENCORE UNE BONNE IDEE.
Sasami se met à parler par télépathie avec les trois soeurs. Télépathie qui prend la forme… d’un chat Internet. C’est une idée assez mignonne et, en même temps, totalement géniale.
BIEN mais PAS BIEN: On retrouve la passion de Tsurugi pour les eroges
On en avait vite fait entendu parler dans le premier épisode puis ça avait disparu des radars. Tsurugi kiffe effectivement les eroges. Le truc fait donc une réapparition un peu sortie de nulle part. En un sens c’est bien de voir que ce tic a pas été oublié mais de l’autre ça nous rappelle violemment que, bah, l’auteur avait oublié ça pendant pas mal de temps. C’est comme si Kagami passait dix épisodes sans faire Funya quoi.
PAS BIEN: Tsurugi aussi veut se taper Sasami… ? (ça m’excite moins)
… Mais le visage dépravé est super drôle, alors ça passe.
Enfin bref, il y’a dans cet épisode une grosse tension sexuelle assez légère et, en même temps, assez surprenante car un peu inattendue. La série n’en manquait pas avant mais là j’ai l’impression que c’est en mode overdrive quoi.
Mais le fait que Tsurugi veuille tripoter Sasami est un peu bizarre, le personnage colle totalement pas à ça.
SUPER BIEN: LE PYJAMA LAPIN DE KAGAMI
MIEUX QUE LE PYJAMA OURS DE LAIN.
FACT.
<3333333
BIEN: Cette scène entre soeurs est fantastique (et en fait j’aurais pas à continuer To Love Darkness pour avoir Hanazawa Kana qui fait des voix rigolotes.)
Tension sexuelle toujours. Ce moment donc qui se barre en couilles ou Tama (dans le corps de Sasami) appelle Kagami Onee-sama, ce qui fait gémir de plaisir Kagami et la lui fait passer dans un état second extrêmement proche de l’orgasme. Pour un personnage qui était dans l’épisode 1 un robot coodere un peu décevant, le chemin parcouru est large.
Par contre la scène est drôle et, oui, Hanazawa Kana dans tous ses états /o/.
WTF: Un mec se touche en matant
:O
PAS BIEN: Tsurugi kiffe le netorare. Elle est donc officiellement une psycho.
Le netorare c’est cette « catégorie de hentai », de plus en plus populaire, qui consiste à voir un mec qui se trouve dans une situation qui implique que celui-ci soit plus ou moins forcé de voir la personne qu’il aime / sa petite amie se faire troncher par une autre personne ou plein d’autres personnes. Souvent il découvre par la même occasion que celle qu’il idéalisé comme un modèle de pureté peut avoir les yeux révulsés. Bref, c’est super gênant en plus d’être idéologiquement un peu spécial: ce genre essaie t-il de tirer du lecteur un plaisir masochiste? Essaie t-il de prouver que les femmes ne sont pas le modèle de pureté tant décrit et sans doute toutes des putes ?
… Bref, je pense sincèrement que ceux qui aiment le netorare sont un peu dérangés du bulbe.
Je retourne sur mon étude du futanari.
BIEN: Les vrais problèmes des futanaris sont abordés.
Ah bah en abordant le sujet. La présidente du conseil qui est donc totalement une pimp et semble se faire draguer par toutes les filles… mais peut pas les accompagner au bain parce que, eh, elle a une bite quoi. Et oui, dans l’adolescence c’est le genre de trucs qui peut poser souci, surtout quand les deux figurantes de l’image sont toutes mignonnes.
Je rêve un jour d’une série tranche de vie sérieuse sur les soucis d’une futanari dans sa vie quotidienne. Je l’imagine bien tomber amoureuse d’une autre fille mais ne peut arriver à lui dire son secret, et essayer de gérer le souci d’avoir un pénis dans une vie quotidienne ou il est attend d’elle de ne pas en avoir et de porter des minis jupes extrêmement impressionnantes d’indécence.
Je pense qu’en plus ça peut faire des bons goodies.
BIEN: :DDDDDDDDDDDD
Même si elle est peut-être un poil trop rouge.
PAS BIEN: Tsurugi est un peu * trop * érotomane dans cet épisode…
Oui sérieux c’est un peu lourd là. D’autant plus lourd que ça sort un peu de nulle part, le personnage ne laissant pas présupposer qu’il est super pervers et veut tripoter des nichons toute la journée. Là, tout l’épisode c’est Tsurugi qui veut toucher des seins, lécher des clitoris que ce soit sur sa collègue prof, sur Sasami, sur sa soeur en Sasami ou sur la présidente du conseil. La première fois c’est rigolo et dès la deuxième fois c’est un peu naze. Alors je vous parle pas de la quatrième fois.
BIEN: Kagami reste pure
PAS BIEN: C’est quoi l’anatomie ?
Tiens ça illustre ce que je disais dans mon article sur To Love Darkness – les tétons ça change tout. Là le design est juste ultra zarb et TOTALEMENT pas naturel. On voit qu’une sorte de corps de poupée Barbie voire de mannequin de magasin de vêtement. Je dis pas que j’aurais voulu à tout prix de la nudité bien fanservice mais là c’est le genre de cas ou on transige pas et on essaie d’être un peu « naturel », c’est à dire essayer de respecter un peu l’anatomie humaine.
Ou alors on trouve d’autres moyens plus intelligents de garder la nudité des héroïnes mais sans rien montrer, avec des plans funs. Là c’est juste la méthode ultra feignasse du corps a moitié dessiné parce que pffrrfrrr vaut mieux laid qu’inconvenu.
BIEN: Tama lit bien pour une fille de 8 ans
Une partie de l’épisode repose sur le fait que Tama est dans le corps de Sasami et lit à distance ce que Sasami lui demande de dire à sa place. On a donc ces scènes assez rigolotes ou on voit une Sasami (avec un air souriant et niais en permanence) lire de manière assez obvious des phrases pré-parées. Mais Tama lit bien et c’est ça que je voulais souligner parce que ça prouve qu’il reste encore aujourd’hui des enfants bien éduqués.
Et tout.
BIEN: Plan final de la mort
Ce personnage reste un antagoniste, on l’a oublié pendant vingt minutes, la fin de l’épisode nous le rappelle de manière jolie – AVEC UN PLAN SHAFT POUR L’OCCASION PARCE QUE YEAH.
OUF: L’ending commence à aller dans le bon sens
Ayé, la chanson commence peu à peu à prendre sa forme finale. C’était bien chanté cette semaine, assez sérieusement, mais il reste encore trop de remarques reloues des doubleurs et des phrases pas juste. Enfin c’est mieux que les personnages qui foirent la chanson pour le fun parce que c’est vrai qu’entendre des gens faire exprès de mal chanter pendant une minute dix c’est le summum du fun.
CONCLUSION DE L’EPISODE: 12/20
C’est chiant de noter.
Objectivement, c’était un épisode pas si intéressant que ça et étrangement pas très bien écrit en général (pourquoi ce voyage, pourquoi Sasami fait confiance à la présidente malgré la rencontre initiale qui puait le giga piège, pourquoi tout le monde se fout de cette prof qui sort de nulle part, pourquoi Tsurugi devient soudainement une grosse chaudasse, pourquoi le frère devient soudainement un gros queutard) mais qui a le mérite d’être fun.
Subjectivement, j’ai pas vu le temps passer, il se passait toujours un truc et, oui, c’était fun. Ca doit être le fanservice. Merde.
En fait, je suis pas d’accord. Le NTR Yuri, tu peux fap dessus. C’est donc bien. Le NTR classique par contre, c’est un des pires trucs qui existent sur cette planète. Heureusement qu’on a le Futanari pour compenser.
A ce niveau, on dirait un parti pris scénaristique de jouer sur le contraste, d’une part entre le fait que les personnages se jettent en courant dans la gueule du loup et diraient même encore merci en se faisant entuber; et d’autre part les indices qui feraient passer pour subtiles les scènes de larme d’un animé Key. Ainsi, la nouvelle « prof »*, dont le spectateur connait les intentions depuis trois épisodes, en rajoute encore une couche en s’improvisant un pseudonyme… qui la démasque complètement: Yôko Kitsunébi, littéralement « fille-monstre feu de renard » (feu-follet). Si c’était sensé être tordant, c’est un peu raté, mais je vois la logique.
* Au passage, je n’ai pas compris « pourquoi tout le monde se fout » d’elle.
Bon, après, selon les standards d’un anime où l’Education nationale a engagé Tsurugi et la queue en costard, la crédulité surréaliste des personnages est un bien moindre mal. Et puis entre nous, après HanaKana qui prend son pied, Shaft aurait aussi bien pu introduire une invasion alien que ça ne m’aurait pas chifonné.
Je sais pas pour d’autres mais j’ai eu l’impression de revoir le 1er épisode en voyant celui-ci, c’est-à-dire pas d’histoire vraiment construite et beaucoup de WTF (très orienté fan-service pour le coup). La différence avec l’épisode 1, c’est que comme l’anime est déjà construit (avec ses personnages, ses relations et son univers), ça passe beaucoup mieux et ça n’a rien à voir avec le coup dans les… joyeuses que j’avais pris à la fin du 1er épisode à me dire « Qu’est-ce-que c’est que ça ? ».
Probablement un des meilleurs épisodes sortis pour le coup imo. Le coup du futanari c’était complètement sorti de nulle part mais c’est juste tellement bien abordé que ça rend super bien. Le coup du chat internet par télépathie était juste splendide et GNNFG GNFF LE PYJAMA LAPIN DE KAGAMI ça a juste fait l’épisode voilà.
« Ce n’est plus drôle, ce n’est plus pertinent et c’est juste fainéant de résumer un personnage à cette phrase et à ce caractère parce que merde, on a vu des animes avec Kugimiya Rie et on a pas forcément envie de relancer l’expérience. »
Et je plussoie merci beaucoup.